Manifestation à Tunis

Samedi 7 septembre, des milliers de manifestants se sont réunis à Tunis pour rendre hommage au député de l'opposition Mohamed Brahmi, 40 jours après son assassinat et réclamer le départ du gouvernement.


Regarder la mer

Pour se rendre sur les îles Kerkennah, il faut prendre le bac à Sfax. Pendant l'heure que dure la traversée, beaucoup de voyageur admirent la mer.

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Un hôtel sans murs

A Sidi Bou Saïd, un étrange bâtiment surplombe la mer, à quelques dizaines de mètres du port de plaisance. Sans murs ni cloisons, les carcasses de ces grands immeubles semblent prêtes à s'effondrer.

Au sommet du plus haut batiment tronne une enseigne. "Hotel Amilcar". A première vue, les touristes n'y viennent plus depuis des années.

En passant devant ce cadavre d'hôtel, on se dit qu'il est en cours de démolition. A moins que quelqu'un soit en train de le rénover ?

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Véliplanchistes

Vent fort sur la plage de Ras Jebel, au nord est de la Tunisie.





Korbous

Korbous se situe à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Tunis. Cette station thermale située au pied des montagnes du Cap Bon est célèbre pour ses sources d'eau chaude qui se jettent dans la mer.

Les touristes viennent tremper leurs pieds dans l'eau sulfurée et brûlante pour se remettre en forme.




Signes d'une révolution 2 : Bijoux commémoratifs


Crié avec hargne et détermination en janvier dernier par des milliers de manifestants, "dégage" fait encore résonner son écho. Le mot est repris par tous en Tunisie, des artistes aux journalistes, en passant par les chauffeurs de taxis bloqués dans les bouchons.
D'après cette vitrine de bijouterie, certains vont même jusqu'à décorer leur poignet d'un "dégage" doré ou argenté.
En juin, "dégage" a été désigné mot de l'année lors du Festival du mot de la Charité-sur-Loire.

Signes d'une révolution 1 : Nouveaux timbres

Janvier 2011 : la Tunisie fait sa révolution. Un moment gravé dans les mémoires des Tunisiens pour longtemps. L’évènement revient régulièrement dans les conversations et marquera l'histoire de la Tunisie.

L'empreinte de cette révolution est visible au quotidien : des signes, révélateurs d'un changement récent.

Édités depuis le mois de mars, des timbres postaux rendent hommage à ceux qui ont fait cette révolution.

14 janvier 2011. Révolution de la dignité. Le Martyr Mohammed BOUAZIZI


Mohammed Bouazizi est ce jeune vendeur de fruits de Sidi Bouzid qui s'est immolé le 17 décembre 2010. Son geste a été le déclencheur de la révolution tunisienne, qui a conduit au départ du président Ben Ali le 14 janvier 2011.

Les moutons de l'Aïd


Dimanche 6 novembre, c'est jour de fête. Pour célébrer l'Aïd al-Kabïr, les familles achetent un mouton, puis se réunissent pour le sacrifier et préparer des plats avec sa viande.

A Tunis depuis quelques jours, les vendeurs de moutons fleurissent: installés sur le bord des routes, ils exposent leurs bêtes et laissent aux acheteurs le soin de choisir leur mouton de l'Aïd.





Ces jours-ci, les bêlements de moutons font parti du paysage sonore à Tunis. L'Aïd el-Kabïr ("la grande fête", aussi appelée Aïd al-Adha), est l'une des plus grande fête du monde musulman. Toutes les familles veulent avoir leur mouton. "J'en ai déjà vendu beaucoup. Je ne sais pas exactement combien, mais je dirais entre vingt et trente bêtes" explique Helmi, qui vend des moutons sur un parking dans le quartier Ennasr, à quelques dizaines de mètres de la mosquée. "Un mouton coûte entre 300 et 500 dinars: ça dépend de la taille et du poids de l'animal".

Pour certain, c'est une trop grosse dépense. "Cette année, les moutons sont très cher et je ne suis pas sur de pouvoir en acheter un. Mais j'aimerais vraiment, pour fêter l'Aïd normallement avec mon fils et ma fille" explique Anouar, chauffeur de taxi. "J'espère pouvoir réunir suffisamment d'argent avant dimanche".

Campagne électorale 1

La campagne électorale pour les élections du 23 octobre a débuté il y a dix jours. Réglementé, l'affichage est limité à ces rectangles numérotés et peints sur les murs des villes.



Près de 11 000 candidats répartis sur 1500 listes se présentent à ces élections: un choix tellement vaste qu'il paraît impossible à faire. Les électeurs tunisiens n'ont plus que deux semaines pour éplucher les programmes de la centaine de partis qui concourent à cette élection constituante.

Entre ville et collines

Au delà du quartier Ennasr, Tunis fait place aux collines. Leurs sommets offrent une vue imprenable sur la ville.




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