Un hôtel sans murs

A Sidi Bou Saïd, un étrange bâtiment surplombe la mer, à quelques dizaines de mètres du port de plaisance. Sans murs ni cloisons, les carcasses de ces grands immeubles semblent prêtes à s'effondrer.

Au sommet du plus haut batiment tronne une enseigne. "Hotel Amilcar". A première vue, les touristes n'y viennent plus depuis des années.

En passant devant ce cadavre d'hôtel, on se dit qu'il est en cours de démolition. A moins que quelqu'un soit en train de le rénover ?

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Quand on se promène parmi les décombres, on s'imagine les dizaines de touristes qui devaient séjourner ici il y a quelques années. Piscines, cours de tennis et autres activités: l'hôtel de luxe n'est plus qu'un tas de gravas, de terre et de morceaux de métal.



Dans les décombres traîne une vielle facture : 
"Chambre 1805. 
Préstation : une double en demi-pension du 2 au 16 août 1996.
Montants : 378,000 Dinars."


Plus loin se trouvent une brouette et quelques outils: ce n'est pas qu'un bâtiment à l'abandon, c'est aussi un chantier.























L'hôtel Amilcar a été fermé en 2008. L'UGTT, principale centrale syndicale de Tunisie et propriétaire des lieux, a cédé ces bâtiments il y a quelques mois à un groupe hôtelier, qui a investit plusieurs millions de dinars dans leur rénovation.

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